venerdì 3 luglio 2015

Europa delle oligarchie mondiali dell’economia e della finanza




L’Europa di oggi è delle oligarchie mondiali dell’economia e della
finanza, della cosiddetta comunità internazionale con le sue
innumerevoli agenzie pensate, costruite e messe in atto
nell’interesse di una sola concezione del vivere insieme che non è
quella della civiltà europea, l’Europa  è delle multinazionali, dei
loro business, delle loro lobbies, infiltrate ovunque nelle
istituzioni europee, che ne ispirano politiche, lingue-linguaggio e
modi di fare.

Dopo la caduta del muro di Berlino, in particolare sotto le successive
Presidenze di Romano Prodi e di Jose Manuel Barroso, l’Europa è stata
infiltrata e occupata ed è andata allo sbando, la Commissione ha perso
potere e con la sua perdita di potere e di diritto di iniziativa, a
favore dell’intergovernativismo, è venuto meno il principio-guida
fondamentale della ricerca sistematica dell’interesse generale.

L’ho già spiegato nel mio messaggio del 27 Giugno 2015 su Linguarum
che riporto di seguito:

« L’Union Européenne, notamment lorsqu’elle était encore la Communauté
Européenne, a très bien fonctionné pendant de longues années avec du
personnel compétant et bien formé constamment attaché à la recherche
du bien commun et de l’intérêt général.  A’ la suite de la chute du
mur de Berlin, les choses ont commencé à changer par l’infiltration de
corps étrangers dans la structure administrative des institutions.
L’inique Reforme de Neil Kinnock, sous la présidence de Romano Prodi,
a démantelé la structure originale des services de la Commission
Européenne, changé les priorités, les valeurs, les mode de
fonctionnement et, même, privatisé certains services-clef, tels que
les services linguistiques, elle a affaiblit l’efficacité de
l’institution, son rôle et mis en cause son indépendance qui est
fondamentale pour la réalisation de politiques d’intérêt général.
Enfin, l’adhésion de trop nombreux nouveaux Etats Membres, réalisée
avec précipitation, a fait le reste. Aujourd’hui la structure
administrative des institutions européennes n’est plus que l’ombre de
ce qu’elle a été. Cela arrange certains Etats Membres qui ne se
rendent pas compte, ou ne veulent pas se rendre compte, que, en
déviant du projet original on peut avoir parfois des avantages
ponctuels, mais que, à terme, cela ne les, nous, emmène nulle part.

La priorité, à mon avis, c’est de se débarrasser de la domination
étasunienne, de leur globalisation économique et financière, de leurs
lobbies, infiltrées partout, qui œuvrent dans l’intérêt des
multinationales dans différents secteurs, des pétroliers et des
fabricants d’armes. La priorité c’est de créer une Défense Européenne
Commune et se débarrasser de l’OTAN qui n’a plus aucune justification
d’exister puisque il avait été crée, soi-disant, en opposition du
Pacte de Varsovie dissout depuis longtemps.

La priorité c’est, a mon avis, de se débarrasser de tout le bazar
d’organisations internationales ( OECE, OMC, etc…), de celle qu’on
appelle la « communauté internationale » et qui n’est rien d’autre
qu’un système attentif et minutieux mis en place pour servir les
intérêts d’une seule puissance mondiale, celle qui nous infiltre et
nous domine, celle qui fomente toutes les guerres de la planète pour
apporter la « démocratie » avec de missiles, de bulldozers, de
bombardements, de massacres de civils et d’exécutions-assassinats, en
vision planétaire, des opposants indisciplinés et désobéissants.

Ceci dit, tout cela est plus facile à dire qu’à faire et je ne sais
pas qui, quand et comment pourra amorcer ce mouvement de libération de
l’Europe dans son ensemble, à moins que les conséquences du
libéralisme qui nous est imposé et le démantèlement du modèle social
de nos Pays ne poussent les Peuples à se révolter, ce qui ne me semble
pas encore d’actualité.

En Italie nous avons désormais pris l’habitude d’accepter de premiers
ministres que nous n’avons pas élus et de « Veline » comme ministres,
lesquels reçoivent les instructions, en anglais, de la part de nos
patrons d’outre-Atlantique et ne se donnent même pas la peine de les
traduire en italien tout comme si tout citoyen de l’Italie, l’homme de
la rue, était censé de comprendre ce que c’est le « Jobs Act », la «
Spending Review », le « Spread » et ainsi de suite. . .

Avec cela je ne prétends pas avoir épuisé le sujet, qui est de taille,
c’est à peine un petit essai de vous exposer mon point de vue. Je ne
suis pas aveuglement attachée à l’Europe institutionnelle, je connais
les problèmes auxquels elle est confrontée, ses faiblesse et les
attaques auxquels elle doit faire face, je ne veux pas l’Europe à tout
prix, je veux une Europe « européenne », ce qu’elle n’est plus
actuellement, parce que nous en avons besoin pour préserver notre
identité, nos valeur et la civilisation qui nous est commune. »

L’Europa è tutta da rifare, da rimettere in sesto, non possiamo continuare cosí,


Anna Maria Campogrande

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