"Fuga verso la libertà... lontano dai piedistalli ideologici" (Saul Arpino)
Ante scriptum:
"...altra, ennesima dimostrazione di come la "destra" sia una fetenzia pari solo alla "sinistra". Bisogna LASCIARE DEFINITIVAMENTE tutto questo vecchio mondo. O aria nuova e pulita o morte. (Joe Fallisi)
"AGGIUNGO CHE LA SINISTRA NEPPURE MI STIMOLA PIU’ REAZIONI DI SORTA IN QUANTO LA VEDO COME UNA VIA DI MEZZO TRA UN DEMENTE E UN CADAVERE. MA LA DESTRA, TUTTE LE DESTRE, PROCURANO SOLO RIBREZZO, A PELLE!" (Maurizio Barozzi)
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La fille Le Pen participe bien à la création d'un nouveau parti d'Israël en France, un parti de l'étranger tout aussi raciste que l'Etat juif
La majorité des commentateurs du système (à commencer par BH Lévy)ont refusé de constater la vraie nature de la "valse brune" de Marrane Le Pen à Vienne.
Plus originales ont été les réactions venues de l'intérieur de ce qu'ici, par correction, nous nous interdisons d'appeler la "communauté juive", elle-même.
A commencer par ces "Juifs du Front national" ("Union des Français juifs"), animés, à ce qu'on dit, par un certain Michel Ciardi - artiste peintre sioniste de toujours passé par le MDC de Jean-Pierre Chevènement et la "Fondation du 2 mars" (ex-Fondation Marc Bloch) de la bien imprudente Elisabeth Levy:
"Dans un communiqué publié ce dimanche 29 janvier 2012, SOS Racisme, secondé par l’Union des étudiants juifs de France, s’indigne de la présence de Marine Le Pen à « un « bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich », qui se serait tenu vendredi 27 janvier à Vienne.
Diable ! L’Union des Français juifs, qui appelle ouvertement à voter pour Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle, se devait de comprendre ce qui s’est effectivement passé à Vienne ce vendredi.
Renseignements pris, il s’avère que Marine Le Pen a effectivement été invitée à Vienne vendredi par Heinz-Christian Strache, le leader du parti populiste autrichien FPÖ.
Après avoir rencontrée le troisième président du Parlement autrichien, Martin Graf, elle s’est rendue le soir au WKR Ball (Wiener Korporations Ball), le bal annuel des fraternités étudiantes viennoises.
Ce bal a lieu chaque année dans un palais viennois, le Hofburg, où se situe également le siège de la présidence de la République autrichienne.
Voir dans ce bal un rassemblement néo-nazi est une insulte à tous les étudiants viennois. Que SOS Racisme et l’UEJF ignorent tout des fraternités, associations étudiantes qui existent aux Etats-Unis et dans certains pays européens, mais pas en France, ne leur donne pas le droit de les diffamer.
Ces associations sont pour la plupart apolitiques, leur fonctionnement est démocratique, et elles ne sont pas secrètes. Theodor Herzl, Heinrich Heine et même Karl Marx en ont fait partie.
La coïncidence de date avec le jour de souvenir de la Shoah est évidemment fortuite, ce bal a lieu tous les ans le dernier vendredi de janvier. La date du 27 janvier a été fixée par l’ONU en 2005, elle ne correspond pas au jour de commémoration instituée en Israël (Yom Ha Shoah).
Instrumentaliser l’anniversaire de la libération d’Auschwitz à des fins de propagande en se réjouissant de cette coïncidence est ignoble.
Il se trouve que Kent Ekeroth (député suédois) et David Lazar (député autrichien FPÖ), tous deux d’origine juive, étaient eux aussi présents à ce bal. « Bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich », vraiment ?
Traiter Heinz-Christian Strache et Martin Graf de « représentants les plus durs et les plus violents de l’extrême droite européenne » relève également de l’insulte. Il suffit d’écouter les discours de Strache pour comprendre qu’il n’y a nulle trace d’antisémitisme, Strache a été invité officiellement en Israël en décembre 2010. Martin Graf a publiquement dénoncé le national-socialisme et l’antisémitisme en général, et ce à plusieurs reprises.
Non, ce que l’on reproche à Strache et à Graf, c’est d’avoir purgé l’ex parti de Haider de ses éléments antisémites, d’en avoir fait un réel parti de gouvernement, et surtout d’être à 28 % d’intentions de vote dans les sondages : exactement ce que Marine Le Pen est en train de faire ici même.
Tant de mensonges dans si peu de lignes ! (...)
Pour le bureau de l’Union des Français juifs
Jacques Rosen
Pourtant, il n'est pas niable que le parti FPÖ de Sträche et Graf s'enracine dans une tradition "pangermaniste" autrichienne antérieure au Nazisme comme d'ailleurs au sionisme de...l'Autrichien Théodor Herzl, qui s'y est abondamment nourri, y retrouvant un concept de "race" et même précisément de "race juive" qu'il reprendra plus d'une fois dans son texte fondateur, "L'Etat des Juifs" - où le théoricien de ce qui va devenir Israël fusionne deux théories raciales, racialistes et racistes:
1. Celle qui apparaît dès la Genèse, s'accentue dans le Livre d'Esdras de l'Ancien Testament puis s'illustre sous le glaive sanglant de l'exterminateur génocidaire que fut, selon le texte, Josué...
2. Et celle qui naît (ou renaît) dans tout l'espace culturel germanique en réaction à la Révolution Française et à sa conception d'un nationalisme républicain et progressiste, émancipateur et libéré de toute notion d'appartenance raciale, ethnique ou génétique- et qui s'enrichira d'emprunts aux thèses de HERZL en reprenant sa conception d'une IDENTITE JUIVE? GENETIQUE, RACIALE, pour la RETOURNER CONTRE LES JUIFS D'EUROPE, transformés de "race sainte" (ESDRAS) en "race maudite" (HITLER).
Mais le plus fort n'est encore pas là. Alléchés, puis fouineurs, nous venons nous-mêmes de dénicher, dans les pages du site politiquement correct et pro-Israélien du "sioniste de gauche" Pierre HASKI, ancien de LIBERATION, une étude fort savante d'un "politologue" réputé, souvent présenté (pas par nous...) comme un des "experts" les plus pointus en matière de fascisme, de nazisme et d'antisémitisme, Jean-Yves CAMUS - un pro-Israélien irréductible qui a poussé le zèle jusqu'à se flatter
publiquement d'une conversion au judaïsme, présenté par lui comme salvatrice; c'est un peu long mais ça vaut le jus:
"Les 22 et 23 décembre, malgré les protestations des dirigeants de la communauté juive de Vienne, Ayoub Kara [1], le vice-ministre israélien du Développement du Néguev et de la Galilée (Likoud [2]), a rencontré en Autriche Heinz-Christian Sträche, qui dirige le Parti autrichien de la liberté (FPÖ [3]), parti d'extrême droite naguère présidé par Jörg Haider [4].(...)
« Selon mes recherches, le FPÖ est le seul parti en Autriche qui a soutenu Israël après le raid sur la flottille turque [5] », a-t-il déclaré au quotidien israélien Yediot Aharonot.
Il a ajouté :
« Sträche compte m'accompagner jeudi à une cérémonie au mémorial viennois de l'Holocauste et il appelle à renforcer la nation juive et l'Etat d'Israël. »
(Le ministre israélien),proche de Netanyahou [6] qui fait l'éloge du FPÖ, une formation qui a recyclé tous les épurés (et les non- épurés ! ) du national-socialisme, est-il un illuminé marginal ou annonce-t-il un rapprochement de fond entre la droite nationaliste israélienne et l'ultra-droite européenne ?
Pour comprendre, retour à Jérusalem, le 4 décembre.
Ce jour-là le chef de file du Parti de la liberté (PVV [7]), le néerlandais Geert Wilders [8], converse avec le ministre de l'Intérieur Avigdor Lieberman [9]. Voyage banal : l'homme qui veut interdire l'islam [10] en Hollande est habitué aux visites dans l'Etat hébreu.
Plus étonnante est la visite, le lendemain, d'une délégation de l'Alliance des partis européens pour la liberté et les droits civils, organisation parapluie rassemblant des partis d'extrême droite de la quatrième génération.
Focalisés contre l'islam (et non contre l'islamisme), ancrés dans la théorie du « Choc des civilisations » [11], partisans de la démocratie directe contre les élites, ces mouvements (...)partagent une croyance : à tout prendre, Israël mérite d'être soutenu parce qu'il est un rempart (...) contre la progression de l'islam.
Dans cette délégation, dont la venue en Israël est un événement dans l'histoire de l'extrême droite d'après 1945, tous ne sont pas, ou n'ont pas toujours été, des philosémites convaincus.
Le député européen autrichien Andreas Mölzer publie à Vienne l'hebdomadaire Zur Zeit, qui continue à vendre à ses lecteurs les livres du négationniste David Irving [12] et les hagiographies de la Waffen SS.
Le riche promoteur immobilier allemand Patrick Brinkmann, avant de devenir président du mouvement anti-islam Pro NRW et d'opérer une spectaculaire conversion philosémite, militait dans l'orbite du NPD puis de la DVU, partis des plus radicalement « antisionistes ».
Filip Dewinter et Frank Creyelman sont des élus flamands du Vlaams Belang [13] qui poursuit depuis quelques années une opération de séduction à grande échelle vis-à-vis de l'importante communauté juive d'Anvers en Belgique(...). Le Vlaams Belang est le parti qui réclame l'amnistie pour les collaborateurs flamands du nazisme. Ce qui donne une certaine saveur à sa déclaration faite en Israël :
« Israël vit et existe sur la ligne de front du conflit entre les civilisations. Le conflit israélo-arabe incarne le combat entre la civilisation occidentale (sic) et l'islam radical. Le combat entre ceux qui chérissent la liberté et ceux qui veulent soumettre le monde à la théocratie musulmane. »
Ce voyage avait également mobilisé deux autres élus :
Le député berlinois René Stadtkewicz, qui vient de lancer le parti Die Freiheit après avoir été exclu de la CDU pour avoir invité Geert Wilders ;
le député suédois des Sverigedemokraterna [14], Kent Ekeroth. Celui-ci, stagiaire au titre du volontariat à l'ambassade de Suède à Tel-Aviv en 2006, en avait été prestement viré lorsque les Affaires étrangères suédoises avaient découvert son militantisme dans un parti qui puise ses racines dans l'ultra-droite la plus racialiste. Une décision plus tard jugée illégale par la justice suédoise, qui accorda à Ekeroth réparation financière…
Qu'à fait cette délégation en Israël ?
Elle a participé à un colloque au Collège académique d'Ashkelon, sur le thème « La plénitude de la loi des actes militaires appliqués par un Etat souverain contre les attaques terroristes des islamistes fondamentalistes ».
Parmi les organisateurs figuraient le maire d'Ashkelon, Benny Vaknin et un représentant de la fraction Manhigut Yehudit, l'aile radicale nationaliste identitaire du Likoud.
Elle s'est ensuite rendue sur la frontière entre Israël et la Bande de Gaza où un officier de haut rang de l'armée israélienne lui a expliqué la situation sur place. Elle a été reçue par le maire de Sderot David Bouskila.
Enfin, le 7 décembre, elle a été reçue à titre privé à la Knesset par le député Arié Eldad, du parti Union nationale, qui préconise le transfert en Jordanie de la population palestinienne.
(...)
Pour Sträche, Molzer et Dewinter, personnalités importantes de la vie politique dans leurs pays et classés à l'extrême droite, cette visite est une « première ».
La question souvent posée est : cette évolution pro-israélienne est-elle sincère ? A s'en tenir aux déclarations officielles, aucun doute. Ainsi Sträche a-t-il affirmé :
« Nous portons une responsabilité particulière vis-à-vis de ce pays prospère. Il a été édifié par des gens qui viennent d'Europe, certains volontairement mais la plupart suite aux persécutions des nazis. »
La « déclaration de Jérusalem », signée par les visiteurs le 7 décembre situe parfaitement le plan sur lequel est scellée la nouvelle alliance entre la droite ultra-nationaliste israélienne et ses homologues européennes (...)
NOTRE CONCLUSION
Sans perdre de temps, nous avions expliqué, dans une première parution, fin janvier 2012, que les crétins - ou les faux naïfs cherchant à protéger, et ISRAËL, et Marine LE PEN, la nouvelle alliée privilégiée de l'entité raciste de TEL AVIV en EUROPE, à la fois contre les MUSULMANS, contre les souverainistes authentiques, et contre les communistes indépendants...- se refusaient à admettre une réalité pourtant DE PLUS EN PLUS EVIDENTE:
L'alliance en bonne et due forme des SIONISTES et des NOSTALGIQUES du NAZISME, alliance dans la droite ligne de la revendication du BETAR d'être autorisé à défiler en CHEMISES BRUNES par l'ALLEMAGNE HITLERIENNE, inclut désormais, à nos portes, et de la FLANDRE néerlandaise ou belge aux Pays-Bas, à l'Allemagne elle-même, à la Suisse et bien entendu à l'AUTRICHE, la matrice, tout le ramassis de la plus nauséabonde extrême-droite anti-arabe et anti-musulmane, toujours indécrottablement raciste mais passée de l'ancien mot d'ordre "l'ennemi principal est le Juif" au nouveau "l'ennemi principal est le musulman" (l'Arabe voire l'Iranien ou le Turc...).
Le passage de LE PEN le père, qui balançait entre DEUX HAINES, à LE PEN la fille reflète cette sinistre évolution.
Marine Le Pen et le FN d'aujourd'hui n'ont donc rien à voir avec un quelconque nationalisme ou "souverainisme"; on a affaire à un nouveau parti d'ISRAËL en FRANCE, un "parti de l'étranger", RACISTE comme l'"Etat juif" dans son essence.
Hess Madeleine
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http://www.lemondereel.fr/
Notes :
Au second tour, entre plus du tiers et près de la moitié des électeurs de la fille Le Pen du premier tour se reporteraient sur Sarkozy!
Selon la huitième vague du baromètre Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde, France télévisions et Radio France, réalisée les 13 et 14 janvier :
35% des électeurs de Marrane Le Pen se reporteraient sur Sarkozy au second tour (31% sur Hollande)
46 % des électeurs de M. Bayrou se reporteraient au second tour sur Hollande, contre seulement 32 % sur M. Sarkozy.
Dans ce baromètre de TNS Sofres, réalisé le 30 janvier pour iTélé et le Nouvel Observateur:
Le résultat est encore plus marqué. Cette fois, 51 % des personnes voulant voter pour Bayrou au 1er tour se reportent sur le candidat socialiste, contre seulement 28 % se dirigeant vers le candidat de l'UMP.
40% des électeurs du FN se reporteraient sur Sarkozy au second tour, 29% sur Hollande
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